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| Sujet: Et dans les ruines ...des fantômes ? ... Dim 13 Juin - 16:20 | |
| Il s'engagea dans un sentier sinueux et abrupte, parfois encombré d'éboulis, en prenant soin de tester ses appuis sur les amas de pierres.Il ne s'agissait pas de se briser les chevilles dans cette expédition mais juste de découvrir les abords de la caserne. Edémias força l'allure pour endurcir son corps en se contraignant à cet effort physique. La pente plus que raide eu cependant raison assez rapidement de sa détermination. Stoppant sa course il s'adossa haletant à un rocher et regarda loin en contrebas les alentours du fortin militaire. De cet endroit il distinguait encore quelques mouvements sur le tour de garde, sentinelle minuscule guère plus grande qu'une fourmis mais surement aussi travailleuse alors que lui s'accordait une récréation à faire pâlir la cigale la plus flem...paresseuse.
Il leva haut son bras en brandissant son bâton vers le ciel et poussa un cri pour marquer son contentement " Yeaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhh " puis écartant les bras, le vent fouettant son torse et faisant flotter sa chevelure au vent il cria encore " Je suis le maitre du monde " il éclata de rire devant sa démonstration de joie et reprit son chemin se disant qu'il pouvait bien s'approprier la terre si les marins prenaient la mer ...
Il gravit encore quelques mètres quant malgré le vent sifflant à son oreille il entendit au dessus de sa tête un cri perçant. Un rapace planait majestueusement, se laissant porter par les courants en donnant de la voix... Il l'observa longuement avant de poursuivre vers les ruines qu'il avait distinguées depuis les remparts de la caserne et qui avaient piqués sa curiosité l'insitent à cette ballade. Qui sait peut-être qu'il croiserait quelqu'un d'autre aussi téméraire ou inconscient que lui qui avait emprunté le même chemin et pourrait le renseigner sur les vestiges nichés sur le plateau rocheux. |
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| Sujet: Re: Et dans les ruines ...des fantômes ? ... Ven 4 Nov - 18:27 | |
| Passant par les ruelles de la villes, elle s'en éloigna enfin, ressentant le besoin de prendre l'air, de changer ce qu'elle voyait chaque jour. Mais à peine avait-elle fait quelques pas qu'elle tomba par hasard sur d'anciennes ruines. Apparemment, les choses ne changeaient pas. La nature humaine était violente, les murs déchirés de cet ancien village en étaient la preuve flagrante, s'il en était besoin… Elle arpenta, avec une certaine froideur, les ruelles jonchées au sol de pierres tombées, parcourues de plantes grimpantes qui avaient repris leur place, faisant petit à petit disparaitre les derniers vestiges d'une civilisation déjà perdue… La guerre qu'elle avait voulu oublier en se promenant se présentait à elle dans toute sa splendeur, voyant par quelques trous béants d'une ancienne habitation, un squelette gisant là depuis qui sait combien de temps. La pose n'avait rien d'héroïque et semblait même plutôt absurde, voir grotesque comme une poupée de chiffon que l'on aurait oubliée là dans l'urgence de la fuite. Cornélia détourna le regard de la scène et continua son ascension des petites rues qui montaient doucement. La ruine d'une maison qui avait perdu une partie de son toit semblait donner sur la vue de la vallée qui se trouvait juste en à pic. Elle grimpa soigneusement sur un de ses murs qui avait pris l'allure d'un escalier et s'installa sur un bout de toit encore solide, devant la vue vertigineuse qui se trouvait en bas, l'horizon des vallées à perte de vue, le vent soufflant comme un élan de liberté dont elle ressentait le besoin. Silencieuse, observant les quelques busards qui volaient haut dans le ciel bleu, son regard était perdu loin devant elle… |
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