Ballade en forêt

Lafa avait décidé de partir un peu en foret... besoin de se ressourcer... de réfléchir et surtout de tuer le temps...
En ce moment rien ne la retenait chez elle... enfin plus rien, certainement un soulagement d'ailleurs...

L'agitation des derniers jours lui avait donné envie d'un moment de silence... de calme...

Elle faisait les cents pas...

Il lui suffisait d'attendre que Cornelia sorte de l'académie et elles partiraient un peu... Elle voulait le voir...

Elle ne sait plus où elle en est... Les idées et les sentiments se bousculent dans sa tete...

Elle décida de s'assoir un peu sous un chêne et de faire le point

Lafa aimait se ballader en forêt...

Se promener dans ce lieu lui permit d'oublier l'agitation récente à la caserne... Le calme enfin...

La derniere fois qu'elle est venue, elle etait perdue et pleine de doute... Maintenant sereine et heureuse... Que de bonheur en ce moment...

Elle marchait au milieu des chênes en pensant à lui... À leur avenir...

Invité

Le soir, entre chien et loup, une fois le travail fini, il savait qu'il avait de fortes chances de la retrouver dans la lisière du verger de Niort.
Il ne lui fallu pas longtemps avant de l'apercevoir.

Une seconde de crainte le parcouru : s'il l'avait oubliée... Il posa machinalement sa main sur sa poche... oui, tout est là. Il fut tranquillisé de ce côté là.
Il inspira un grand coup... l'air frais lui brula quelque peu les poumons, mais il lui fit plus de bien que de mal.

Il ne la quittait pas des yeux de peur qu'en un instant elle ne puisse disparaitre. Ses chausses n'aimait pas les sols boueux et le froid s'insinuait tout doucement à ses pieds... mais il ne le sentait pas. Un seule chose importait à ses yeux à ce moment précis... pas une chose... une personne !

Tous ces arbres lui rappelèrent des bribes de sa jeune éducation religieuse. Tous ces fruitiers... aurait il le droit de prendre possession de celui qui avait su le guérir de ses blessures... En avait il le droit... Ces questions l'avait hanté, mais aujourd'hui, en cette fin d'après midi hivernale, il était prêt à assumer son choix.

Il n'était plus qu'à une dizaine de pas quand il marcha sur une brindille gelée qui émis un craquement sec.

Elle se retourna, et son visage illumina le verger endormi.
Son cœur voulut sortir, une fois de plus, mais il était bien enfermé, heureusement.

Il ne put dire mot, seulement sourire et ouvrir ses bras.

Elle avait besoin de se promener... Au calme... Ces derniers temps elle se sentait happée par le travail, les demandes en tout genre, les doléances de tout le monde...

Elle avait besoin de calme... Mais pas seulement... Elle avait besoin de lui...

Perdue dans ses pensées, elle entendit un bruit qui la fit sursauter, elle se retourna et elle ne sentit plus le froid mais une chaleur bienfaisante monter en elle... Elle afficha un grand sourire et se dirigea vers lui...

Invité

Elle se rapprochait de lui. Son ceour battait inversement proportionnellement à la distance qui les séparait (les compteurs Geiger aurait existé, Lafa aurait été radioactive et son cœur le compteur de particules...) Enfin bref... il avait à son avantage, le froid. En effet, on ne pouvait dire, à part lui bien sûr, qui du froid ou des ses émotions le rendaient aussi rouge...

Il l'étreignit, heureux de la retrouver aussi vite.
La serrant, il comprit que son cœur n'était pas le seul à courir un galop effréné. A l'instant, il n'aurait su dire lequel allait gagner la course... certainement les deux, se pensa t il.

Il relâcha son étreinte afin de jeter son regard azur dans ses yeux émeraudes.
Ses yeux brillait. La brise aurait on pu penser dans d'autres circonstances... or le vent était inexistant où ils se trouvaient.

Ma Lieut adorée ? Lafa ? Je suis heureux prêt de toi. Tu as sû me montrer que l'on ne peux pas toujours oublier le passé... mais qu'il faut penser à l'avenir. L'avenir, lorsqu'il devient présent, enfoui le passé. Je veux que cet avenir devienne notre présent à tous les deux.

Une larme coula le long de sa joue... toujours comme ça quand il exprimait ses sentiments le Sergent.

Machinalement, presque un tic depuis la sortie de la ville, il posa sa main sur sa poche. Toujours là, pas perdue. Il ne quittait pas des yeux Lafa, se noyait dans son iris... se sentait voler... mais tremblant comme une feuille d'automne accrochée tant bien que mal à une branche dépouillée. Il fallait qu'il le dise...
Je t'aime Lafa, je veux vivre avec toi pour toujours.

Bien... mais maintenant, tu le dis Harlan... cornichon, elle ne lis pas dans tes pensées... et même si elle le pouvait, elle aimerait l'entendre de ta bouche, non ?

Il déglutit, se racla la gorge et ouvrit la bouche.

Je t'es Lafa, je veux un toit pour toujours... arf...
Je... je... voulais te dire... heu...
Il baissa la tête et regarda ses pieds faire des dessins dans la neige mêlée de boue.
Il reinspira et après avoir tout remis en ordre dans sa tête, articula :
Lafa... je t'aime. Si tu le veux... parce que je le veux... je te veux pour... toujours avec moi. Le veux tu ?
Il mit la main dans sa poche et... mais où est elle ?

...panique...

L'autre... l'autre poche imbécile... arf elle est là.

Il sentit l'objet dans sa main.

Elle arriva vers lui et se blottit contre lui... Elle se sentait en sécurité avec lui la tête posée sur son épaule... Son coeur battait la chamade... Elle voulait que cet instant dure toujours... Cette sensation de bien être l'envahissait.

Elle releva la tête et ils se regardèrent... Elle le sentait préoccupé mais heureux...

Ma Lieut adorée ? Lafa ? Je suis heureux prêt de toi. Tu as sû me montrer que l'on ne peux pas toujours oublier le passé... mais qu'il faut penser à l'avenir. L'avenir, lorsqu'il devient présent, enfoui le passé. Je veux que cet avenir devienne notre présent à tous les deux.

Elle le regardait avec amour et lui sourit... Elle le sentait très nerveux... Elle passa doucement sa main sur son visage...

Moi aussi je suis heureuse auprès de toi...

Elle se sentait envahie par un sentiment de bonheur...

Je t'es Lafa, je veux un toit pour toujours... arf...
Je... je... voulais te dire... heu...

Elle sourit... Amusée... Il était nerveux elle ne l'avait jamais vu comme cela... Elle le regarda avec plein de tendresse et sentit son cœur s'emballer... est-il en train de le faire? Y pense-t-il? Des tas de questions se bousculaient dans sa tête...

Lafa... je t'aime. Si tu le veux... parce que je le veux... je te veux pour... toujours avec moi. Le veux tu ?

Je t'aime Harlan... Et oui je veux faire ma vie avec toi...

Elle le regardait fixement les yeux embués... Elle se sentait décoller... Elle afficha un grand sourire et le voyait toujours aussi nerveux... Elle lui lança un regard rassurant et tendre...

Invité

Je t'aime Harlan... Et oui je veux faire ma vie avec toi...

Ses jambes... où étaient elles ? elles sont censées le tenir debout... pas devenir aussi ferme que du coton.
Un puissant courant d'extase le traversa et lui permis de rester debout.

Quand il reprit ses esprits, il aurait cru que ça faisait au moins un quart d'heure qu'il était dans un monde merveilleux... pas les quelques fractions de secondes qui s'étaient effectivement écoulées.
Il sourit, comme en pleine béatitude.

Il ne pouvait plus la quitter des yeux de peur que ce bonheur ne fut que fugace. Il voulait emprisonner ce moment dans son cœur pour s'en souvenir continuellement.
Il s'aperçut que sa main était devant lui, tenant un petit coffret. Il ne contrôlait plus ses gestes... tout devenait machinal. Ces gestes qu'il s'était répété une multitude de fois dans sa tête en prévisions de ce moment...

Le jour est venu, Harlan... donne lui... vas-y gros bêta.
Il l'ouvrit devant elle et lui laissa découvrir son contenu.

Lafa... cette bague pour te dire... te promettre de rester auprès de toi... toujours, oui toujours.

Il respira et murmura... qui sait si un jour elle ne sera pas accompagner par un anneau d'or...

Elle le vit sortir un écrin de sa poche... Elle sentait les battements de son cœur accélèrer... Elle était sur un nuage...

Lafa... cette bague pour te dire... te promettre de rester auprès de toi... toujours, oui toujours.

Elle afficha un sourire immense, une larme perlant sur sa joue... Elle n'arrivait plus à parler... Ses mains tremblaient et sa gorge se serrait... Elle regardait la bague qu'il lui tendait...

Elle... Elle est magnifique...

Ses yeux pétillaient de bonheur... Elle prit sa main... L'entendit murmurer quelquechose qu'elle ne comprit pas...
Elle lui fit un regard interrogateur... Mais n'avait qu'une envie... Elle l'embrassa tendrement... et lui murmura... Je t'aime

Invité

Le Sergent n'aurait jamais pensé pouvoir de nouveau être aussi heureux qui le fut par le passé... et il avait eu raison.

A ce moment précis, et pour le présent qui restait à venir, il savait qu'il serait encore plus heureux qu'il ne l'avait jamais été.
Le bonheur de pouvoir tout partager avec la personne qu'on aime, qu'on apprécie et qui nous est le plus cher au monde.
Il n'avait jamais eu cela. Il comprenait enfin ce qu'était le bonheur.

Le baiser de Lafa, qu'il partagea tendrement avec elle, le transporta et les trois mots à son oreille furent l'accomplissement.
Il lui répondit par un "Je t'aime Lafa" avant de la serrer affectueusement dans ses bras.

La nuit tombait rapidement à présent.
Mon amour, nous devrions rentrer tant que l'on devine encore le chemin... qu'en dis tu ?

Elle se sentait tellement bien avec lui... elle oubliait tout et ne pensait qu'à eux...

Mon amour, nous devrions rentrer tant que l'on devine encore le chemin... qu'en dis tu ?

Oui rentrons...

Elle lui sourit et prit sa main...

Invité

Oli ce matin avait décidé de prendre l'air. S"oxigéner les poumons, l'esprit..........le coeur.
Et quoi de mieux que la forêt, pour respirer à fond, tous les parfums que la nature met à notre disposition...............la rivière ??? on respire pas et puis ca donne envie d'y plonger.
Non la forêt c'est bien mieux, quoi que......... grimper en haut d'un arbre et se prendre pour un oiseau ?
Elle avait le vertige, donc pas de souci, grimperait pas bien haut.
Elle marche, elle pleure, elle met des coups de pied dans les branches mortes.....pffffffff sont déja mortes, aucune gloire.
Elle a besoin d'un sang neuf, pour se régénérer, d'un coeur neuf aussi, mais beaucoup trop compliqué, faut faire avec celui qu'elle a.
Elle va donc s'atteler à une tâche des plus ardues. Oter un par un tous les souvenirs qui s'accrochent à son coeur, telles les épines d'une rose qui se plantent avec délice dans la chair jusqu'au sang.
Elle va souffrir mais bon, commençe à etre habituée avec lui, c'est pas la première fois, mais elle doit aimer ça puisqu'elle se jette volontairement dans la gueule du loup, pourtant elle le connait ce loup.
Elle s'assoit au pied d'un chêne centenaire, surement, enfin elle pense vu la taille et écoute la vie. Elle ferme les yeux, respire profondément et laisse ses souvenirs l'envahir pour d'un coup d'un seul, tous les expulser............enfin elle espère.

Invité

Cleopale avait besoin de prendre l'air,depuis quelques jours elle etouffait ,les premiers marques du printemps se dessinaient dans la nature, les oiseaux recommençaient a chanter gaillardement ,les violettes et les jonquilles sortaient .
Cleo sortit de la caserne et prit le chemin qui longeait le mur d'enceinte puis s'eloignait dans la forêt.
Peut etre allait elle se perdre mais apres tout qu'elle importance,elle retrouverait bien son chemin si elle suivait toujours la sente ,les arbres devenaient de plus en plus gros au fur et a mesure qu'elle avançait .