Une fois la crise de rage passée, et aussi parce qu'il n'y avait plus de végétation à massacrer, Gengis s'était calmé. C'est à ce moment qu'il avait vu l'oiseau partir avec un fardeau relativement lourd. D'abord interrogatif, il avait ensuite d'un signe de tête indiqué le mur duquel l'oiseau avait semblé décoller. Ils avaient trouvé la cache du voleur. De la nourriture et quantité d'autres objets étaient empilés là. Ils avaient chargé la charette du voleur, non sans que Gengis prennent quelques taxes sur la nourriture, c'est que les menaces, le vol de sa lettre et le chargement d'une charrette ca vous creuse un homme. Ils avaient ensuite ramené la charrette à la légion, et d'un commun accord avaient décidé de surveiller les alentours de l'abri. L'homme finirait bien par revenir, il ne laisserait sans doute pas son butin aussi facilement.
Pour surprendre éventuellement le voleur, Gengis se glissait dans la cache, épée en main, tandis que Lafa faisait le guêt sur un arbre un peu plus loin.
Ils avaient fait celà quelques jours, en discutant ce matin, il avait été décidé que ce serait le dernier jour, s'il ne revenait pas aujourd'hui, il ne devait plus compter le voir, il faudrait alors se mettre à sa recherche.