Messe d'hommage à Clothilde Voda

La trêve semblait durer après cette trop longue guerre, Gengis avait enfin eu le temps de contacté Monseigneur Forth, et avait enfin pu organiser une messe, messe promise et reportée durant de si longs mois, il avait même désespéré de pouvoir un jour la faire tenir.
Il avait trouvé peu de fleurs en cette saison, mais quelques rares espèces avaient fourni un petit bouquet dont il avait pu garnir l'autel.
Tout était très embrouillé dans sa tête, tant de choses s'était produite depuis le décès de la merveille, des morts, des blessures nombreuses, des accès de folie, l'arrivée de cette fille cachée, l'avait complètement déstabilisé. Pourtant une lueur avait brillé, mais peu nombreux seraient ceux qui comprendraient. Un profond soupir, il se dirigea vers la porte de l'entrée de la chapelle.

Elle arriva vers la chapelle emmitouflée dans son manteau... Une messe était donnée pour le lieutenant Clothilde...
Gengis voulait rendre un dernier hommage à sa défunte femme... Elles s'étaient peu connues en dehors de la légion mais elle avait toujours apprécié cette femme de caractère et le lieutenant exemplaire qu'elle était.
Elle aperçut Gengis au loin qui entrait dans la chapelle... Elle s'engagea sur le chemin qui menait à l'entrée...

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Le jeune évêque arrivait à proximité de la chapelle. Il portait un long mantel noir dont la capuche cachait quasiment tout son visage. Son âne avançait difficilement. Il semblait lui aussi avec peu d'énergie. Le jeune évêque savait déjà depuis un moment pour la disparition de Clothilde. Mais jusqu'ici il avait tenu. Il ne le montrait pas. Ainsi sans doute cette cérémonie qu'il avait accepté sans l'ombre d'un doute marquait peut-être concrètement la réalité de sa douleur. Il se doutait et n'en doutait nullement, de celle de son mari, Gengis mais il dût le reconnaître au fond de lui et à lui même il la subissait lui aussi et directement. L'âne sans doute mû par la faible énergie de son maître n'avançait donc que lentement. Arrivé à l'écurie Forth s'en occupa sans grande réflexion, comme agissant par automatisme. Puis il se dirigea vers la chapelle et les gouttes sur son visage ne devaient être que dues au froid et à la maigre pluie.

Sont retour en Poitou n'avait du apparaitre à personne.
Il ne s'était montré quand de rare moment en taverne de Thouars, pour repartir presque aussitôt en mission.

Ce qui l'avait marqué, lui, après son court périple en mer, c'était ses retrouvailles avec son Fils.
Une longue absence de six mois n'avait pas été sans laisser des séquelles.
Le petiot n'avait pas reconnu son père , et il avait fallu à Edémias, passer par une phase d’apprivoisement et de reconquête, dont il tirait enfin les fruits ce jour d'hui .

Une période d’accalmie avait facilité les choses , car Edémias était resté un petit moment auprès d'Arthur , aidé par Marie et Armand , le couple qui s'occupait en temps normal du domaine de Lavillette de Lafée et qui veillait sur l'enfant, avant de le prendre avec lui , une fois passé le cap de la reconnaissance ...

C'est sous un fin crachin qu'il arrivait au pas , sur sa monture , Arthie pressé contre son torse, bien emmitouflé sous la cape du paternel, la confiance du petit enfin regagné.
Edémias avait décidé de le garder prêt de lui , aussi longtemps que possible, sachant qu'à tout moment une nouvelle mission pouvait se présenter ,alors sa décision était , de ne gâcher aucune minute à le délaisser avant d'être à nouveau appeler à son devoir.

Il avait vu l'annonce du père Forth , sur le panneau de l'Eglise Aristotélicienne , appelant à rendre hommage à Clo et tenait à venir se recueillir en la chapelle pour le repos de son âme , sans pour autant , abandonner l'enfant seul , dans une chambre de taverne.

Il abandonna sa monture sous un auvent non loin , la couvrit d'une couverture , puis prit la main de son petit garçon , pour se diriger vers le lieu saint ... Ce serait une première approche vers le spirituel pour l'enfant , et Edémias espérait que sa présence , serait un petit rayon de lumière et de chaleur , pour ceux , dont l'absence cruelle de Dameclothilde était source de douleur ...

Sur le pas de la porte se tenait Gengis , le Père With et Lafa arrivaient eux aussi, presque en même temps que lui, il alla les saluer.

Arthie, lui du haut de ses trois ans, était très calme, impressionné par la masse imposante de la caserne , et intimidé par l'inconnu qu'il découvrait , il serrait la main d'Ed en portant un regard vaguement inquiet et curieux sur tout.

Le Démias pressa sa main libre sur le bras de Gengis , d'un geste affectueux et amical , puis il salua l'homme d'Eglise et Lafa en leur serrant la main.

Bonjour , nous voila réuni pour dire adieu à notre Clo, c'est une bonne chose pour nous tous, de pouvoir le faire ensemble entre ami.

Ed porta son regard vers son Fils en ajoutant , Voici Arthur, je me tiendrais avec lui , dans le dernier banc , afin qu'il ne se sente pas trop oppressé , Sa maman est au loin, je ne voulais pas le laisser seul ...

L'enfant qui s'entendit nommé, osa un petit " Bonjou' "

Alors qu'il se dirigeait vers la porte, un violent retour en arrière secoua Gengis, une image du passé, de quand tout était possible, il l'a revit emplissant la porte de sa beauté. Il sourit, puis le tourbillon du temps l'emporta violemment, sa vie qui bascule, une fois, deux fois, puis encore et encore, les images se succèdent à une cadence infernale, son coeur s'accélère, les jambes se font lourdes. Il s'adosse à un banc, ferme les yeux, respire profondément. Tant de questions sans réponses, pourquoi était-il le jouet du destin à ce point? Son regard peut enfin se focaliser sur autre chose, il aperçoit Forth qui arrive.
Se reprenant, il se redresse, réajuste son mantel, inspire profondément et sort de la chapelle, en se dirigeant vers Forth.

Monseigneur, je ne vous remercierais jamais assez d'avoir si promptement répondu à ma requête, je sais votre temps compté, mais je sais aussi, et je pense que vous le savez, que votre présence ici était importante, pour elle.

Ed et Lafa arrivait également, Gengis leur adressa un sourire, leur présence était réconfortante.

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Elle avait franchi les grandes portes de la Légion Poitevine puis un garde lui avait expliqué où se trouvait la Chapelle, en traversant ses grands bâtiments elle s'imagina sa mère donnant les ordres à la 1ère Légion dont elle était le Lieutenant, elle vit justement une garnison revenant certainement d'un entraînement, crottés, fatigués, qui se dirigeait au pas de course avec un paquetage ma foi plutôt encombrant, c'était donc ça la Légion... elle ne se voyait guère un jour obéir aux ordres étant trop impulsive et têtue.

Elle continua d'un pas pressé, la pluie fine n'incitait guère à flâner et puis ses pensées étaient trop tournées vers celle qui en ce jour allait enfin recevoir de la part de son Parrain l'Evêque Forth With la bénédiction postume.
Elle lui avait souvent parlé de lui dans ses missives, quel homme il était, il avait beaucoup compté dans l'existence de Clothilde, quelque part il lui avait appris la patience et ce n'était pas gagné vu le tempérament bien trempé de sa Mère. Cette messe ce serait lui qui l'officierait, lui qui l'avait baptisé, marié au Sénéchal Gengis....

Enfin elle aperçut la Chapelle, le souffle lui manqua, une boule d'angoisse se logea dans sa gorge, il fallait qu'elle soit forte comme elle l'avait été depuis l'annonce de la mort de sa Mère. L'endroit était calme, au milieu d'arbres dépouillés de leur parure, ils étaient tristes.... triste comme elle, triste comme le temps, triste comme cette journée. C'était donc là qu'avait eu lieu leur mariage au milieu de leur famille La Légion, mais ce jour là, la joie était de mise et non la tristesse.

Aperçevant un petit groupe devant l'entrée, elle prit une grande bouffée d'air et reconnu son Beau Père Gengis, accompagné de Dame Lafa qu'elle avait croisé en taverne puis un homme accompagné d'un enfant, elle fut soulagée de voir que le Sénéchal avait tenu parole et que la femme qui dorénavant partagerait sa vie n'était point présente pour le dernier hommage à sa Mère.
Elle s'approcha et les salua, pour ceux qui ne la connaissait pas au prime abord la ressemblance avec sa Mère n'était pas flagrante surtout à cause de son regard noisette mais on retrouvait dans ses traits et sa prestance naturelle le souvenir de la Lieutenant de la 1ère Légion Poitevine.

Le général fut avertit de la célébration à la chapelle , en hommage à une des meilleures officiers de la légion, hélas disparut trop tôt.
Il mit ses vêtements noirs bien propre, et s'arma de sa cape noire...

Le général se dirigea vers la grande porte de la chapelle, ou déjà il put apercevoir quelques légionnaires ainsi que le père Fort....puis une inconnue, tournant la tête il aperçut sa compagne Lafa qui l'avait précédé.

Il pénétra dans la grande salle de la chapelle et salua les légionnaires présent.
Puis il s'approcha du père Fort pour le saluer et le remercier de sa visite, en hommage à l'officier disparut.

Posant sa main sur l'épaule du sénéchal Gengis, il lui fit un signe de la tête amical, avant de ce diriger vers sa compagne Lafa, prêt d'un banc face à l'autel.

Il la serra contre lui discrètement, et attendit que la messe commence...

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Remontant jusqu'à la chapelle le jeune évêque n'avait même pas retiré la capuche de son mantel. Certainement pour éviter la pluie. Oui c'était surement ça, c'était pour éviter la pluie. Il n'y avait pas d'autres raisons. Évidemment. Puis il rencontra Edémias qui vint à sa rencontre avant qu'il commence à discuter avec Gengis.

Bonjour , nous voila réuni pour dire adieu à notre Clo, c'est une bonne chose pour nous tous, de pouvoir le faire ensemble entre ami.

Saluant l'homme, et celui qu'il supposait être son fils Forth eut un sourire de circonstance mais réel. Il ne mentait pas même s'il se forçait à le faire vu ses sentiments à ce moment précis.

Bonjour à vous aussi Mon Fils. En effet il était normal de se retrouver pour cette occasion. C'est aussi un moment de communion et de partage.

Puis l'homme lui présenta son fils.

Voici Arthur, je me tiendrais avec lui , dans le dernier banc , afin qu'il ne se sente pas trop oppressé , Sa maman est au loin, je ne voulais pas le laisser seul ...

Forth immédiatement passa sa main dans les cheveux du petit et lui dit.

Bonjour bonhomme. T'inquiètes pas je comprends que tu sois intimidé toutes ses grandes personnes réunies. Mais il ne faut pas. Rassures-toi nous allons célébrer le souvenir d'une amie à nous, à nous tous. On te parlera d'elle si tu veux.

Puis Gengis qui était venu le chercher s'adressa à lui.

Monseigneur, je ne vous remercierais jamais assez d'avoir si promptement répondu à ma requête, je sais votre temps compté, mais je sais aussi, et je pense que vous le savez, que votre présence ici était importante, pour elle.

Mais Mon Fils ce fut le contraire, que je ne vienne pas qui aurait été anormal. Pour elle, pour vous comme pour moi en fait. Et je suis ravi de voir autant de monde venir.

Elle arrive dans la chapelle silencieusement, serrant toujours son manteau... La froideur hivernale n'était pas pour lui plaire.

Elle entra et au même moment l'Eveque et Edemias arrivèrent.
Elle salua l'homme d'eglise et sourit quand elle vit la petite tête blonde qui accompagnait son parrain.
Elle s'accroupit et déposa un baiser sur la joue du bambin...

Bonjour Arthur... Qu'est ce que tu as changé...

Elle soupira regrettant de ne le voir plus souvent... Elle se releva et salua Edem esquissant un sourire, satisfaite de voir ces deux là réunis...

Elle vit Gengis vers l'Autel elle lui sourit discrètement pour lui montrer son soutien... Elle le salua d'un signe de tête ainsi que la fille de Clo, Aziliz. La jeune demoiselle s'etait faite connaître il y'a peu de temps et même si elle ne ressemblait pas beaucoup à sa mère physiquement, elle en avait le caractère et la détermination.

Elle alla se placer près de l'Autel quand elle vit entrer quelques instants plus tard son compagnon. Elle le regardait saluer les personnes présentes.
Il la rejoignit et elle se serra légèrement contre lui attendant le début de la messe.

Invité

Aziliz laissa passer devant elle le groupe puis ferma la marche.

Elle pénétra à l'intérieur refermant derrière elle le portail, elle traversa l'allée principale admirant au passage les vitraux, elle avait toujours été attirée par les représentations, leurs couleurs vives, les expressions, les scènes décrivant des passages importants de l'histoire Aristotélicienne et puis elle vit l'autel au dessus duquel la croix brillait sous la lumières des cierges allumés.
Elle resta un moment là immobile à s'imprégner de l'endroit puis voyant les gens se placer d'un côté elle alla de l'autre côté au premier rang, elle était la fille de Clothilde, la fille cachée, sa place n'était pas près du Sénéchal Gengis pas en ce jour. Elle représentait à ses yeux le cauchemard qu'à tout prix il ne voulait point voir resurgir, elle n'y était pour rien mais comprenait la peine qu'elle lui infligeait.

Elle serra plus fort le petit bouquet de pensées destiné à sa Mère et attendit que le Nonce officie.

Gengis s'était installé après avoir terminé les salutations, Aziliz était là, il la vit s'asseoir à l'écart, un rapide coup d'oeil, le front se plisse, intense réflexion, il ne comprendrait jamais pourquoi elle ne lui en avait pas parlé, et si elle lui avait caché d'autres choses? Gengis balaya une nouvelle fois cette idée lancinante de sa tête, non il ne voulait pas le croire, hochement de tête, s'enlever cette idée, cela ne se peut pas la sublimissime, et pourtant , il avait la preuve devant lui qu'elle pouvait lui cacher des choses... profond soupir, cherche le regard de Forth, le trouve et lui indique d'un signe de tête qu'il peut commencer.

Coincoin28 entra dans la chapelle avec du retard, la cérémonie avait déjà commencé. Il avait connu le Lieutenant Clothilde plusieurs mois et elle lui avait enseigné toutes les bases de la Légion et lui avait fait confiance. Elle était doué et compétente. Elle était devenu son idole.

Clothilde avait emmené Coincoin28 jusqu'au grade de Sergent, grâce à elle. Ensuite, elle l'a laissé prendre les commandes seul. Elle lui manque terriblement, il aurait voulu la connaître beaucoup plus.

Coincoin28 entra et salua discrètement l'assemblée, il s'asseya sur un banc et écouta la cérémonie

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L'évêque n'avait pas vu le signe de Gengis et ne pensait pas cela de bien de précipiter les choses. Finalement celui-ci réitéra le signe et il compris qu'il pouvait commencer. Il fit un signe afin que les cloches sonnent le glas.

Messe d'hommage à Clothilde Voda Cloche-2-gr

Ceci fait et alors que les fidèles finissaient de s'installer l'orgue résonna dans la petite chapelle.

Quand il eut fini, le jeune évêque était devant l'autel et de là il débuta la messe.

Mes amis, mes amies,

Nous voici tous et toutes réunis ici en ce jour afin tous ensemble de dire un dernier hommage à notre chère et tendre amie qui nous a quitté. Clothilde est partie trop tôt. Laissant derrière elle une famille et des amis dans le chagrin et la souffrance. Car malheureusement tout comme nous elle était mortel et son heure sans doute était alors venue. Cette douloureuse épreuve nous rappelle violemment cette vérité. Nous rappelle à nos mémoires notre faillibilité jusque dans notre chair. Alors aujourd'hui peut-être plus encore que d'autres jours rappelons nous nos erreurs et demandons parfond pour elles et nos fautes.

Il lança alors l'appel à la confession.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

L’atmosphère de la chapelle ne lui paru pas pesante, non.
Ce lieu , de par sa taille modeste, le rendait accueillant , et la lumière diffuse , filtrée par les petits vitraux colorés, tamisait agréablement les rayons du pâle soleil d'hiver.

Depuis le banc ou il avait prit place, Arthur explorait des yeux l'endroit , et semblait captivé par le jeu de lumière qu'offraient les rouges, les dorés , les verts dansants , en ombre chinoise, sur les murs de la chapelle , tel un kaléidoscope jouant avec les vitres teintées.

Edémias , lui , se recueillit ses mains posés sur ses genoux, tête baissé , il formula la prière avec Forth, se souvenant de quelques épisodes passé avec Clo et Gengis, puisque rarement, il avait rencontré les deux séparés.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Invité

Après un certain laps de temps où le silence régnait dans cette Chapelle Aziliz entendit les cloches annoncer le début de ce qui serait le dernier hommage à sa Mère.

Relevant son visage son regard se porta vers le Nonce qui entama la messe, un discours simple avec des mots qui éveillèrent en elle le chagrin bien sûr mais aussi un sentiment d'abandon lorsqu'elle entendit le mot famille.... elle n'avait jamais connu vraiment sa famille sont vrai Père étant mort au champs de bataille dans le Berry à sa naissance et sa mère obligée de la confier à une famille de bohémiens, car elle était le fruit d'une folle passion passagère.
Jetant un coup d'oeil en direction du Sénéchal Gengis, elle pensa qu'elle n'aurait jamais sa place ici, malgré tous ces efforts le pauvre avait maintenant d'autres occupations ma foi plus douces à gérer. Liz était un obstacle à son futur, elle l'avait compris et dès la Messe terminée elle reprendrait les chemins accompagnée de son ami Messire Epitaphe, le seul certainement à la comprendre et lui apporter le soutien qu'elle croyait trouver ici.

Elle reprit à son tour la confession :

- Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.

Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Coincoin28 se mit à suivre la confessions

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Gengis écoutait, chaque parole provoquant chez lui une foule de sentiments, de la plus profonde tristesse à la colère, l'incompréhension, ou le doute. Toute sa vie avec la merveille passait et repassait devant ses yeux, il tâchait de revivre chaque instant de décortiquer chacune de ses remarques, chacun de ses gestes, mettant à mal chacun de ses instants qu'il avait cru heureux. Les yeux s'embrumèrent, un profond soupir. Il faudra qu'il lui parle un jour pourtant, il faudra qu'il trouve la force de lui expliquer, mais il n'est pas prêt, il n'a pas les réponses, comment pourrait-il répondre aux questions de cette fille dont il ignorait l'existence il y a encore quelques mois.
Il entendit vaguement l'appel à la confession, il marmonna sans conviction les mots rédempteurs.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.

Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Mais tout son être était conscient que celà ne suffirait pas, il releva la tête, regardant Forth. Il faudra qu'il lui parle, après c'est lui qui pourra l'aider, le guider, lui montrer le chemin.

Elle écoutait chaque parole prononcée. Elle jeta un regard vers Gengis et elle se demandait encore comment son ami avait réussi à trouver la force de rester debout face aux épreuves que la vie lui avait infligées. Cette force, qu'elle n'aurait jamais s'il arrivait malheur à l'homme qu'elle aime.
La sénéchal avait vu sa vie bouleversée récemment entre l'arrivée de la fille de Clothilde et l'arrivée de celle qui lui avait donné l'envie de rester en vie... Elle savait qu'il était profondément meurtri par la mort de sa femme et qu'elle serait toujours dans son coeur, mais il lui fallait se reconstruire...

L'évèque appelait à la confession, elle approcha sa main de celle de Cy discrètement et lui prit délicatement... Elle baissa la tête et murmura...

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Invité

Cleopale avait entendu les cloches sonner alors qu'elle venait de se remettre de tous ces malheurs .
c'etait une bonne raison pour se rendre a la chapelle,cela faisait longtemps qu'elle n'avait assisté a un office ,ni put mettre les pieds dans une chapelle
Elle entra enmitouflée dans un vieux mantel mais bien chaud,et s'installa discretement au fond de la chapelle
Un hommage etait rendu a Clothilde ,la céremonie etait émouvante
Cleo reprit avec les autres légionnaires:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.

Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Alors que tout le monde récitait la confession et lui même aussi en son propre esprit Forth se sentit comme happé, perdu. Un instant il ne fut plus là. Puis quand il revint à lui il craignit que cela se ressenti et tenta de poursuivre la cérémonie au plus vite.

A présent je vous invite tous et toutes à réciter ensemble et à partager le ciment de l'amitié aristotélicienne, à communier dans notre credo.

Messe d'hommage à Clothilde Voda Credoae6

Messe d'hommage à Clothilde Voda Credoae6

Invité

Aziliz tête baissée écoutait le credo récité par l'Evêque qui semblait fort touché lui aussi devant revivre certains moments passés auprès de sa Mère, c'est fou tout ce qui pouvait resurgir dans ces instants où le recueillement prêtait une attention si particulière, des échanges anodins prenaient cette importance marquant à jamais les mémoires.

Elle fixait son bouquet de pensées, leurs trois couleurs chatoyantes, la forme des pétales qui faisaient penser à du velours, les quelques gouttes de pluie brillant de mille feux à la lumière des cierges et rendait ce bouquet presque irréel, mais pourtant la réalité était autre.

Elle reconcentra son attention aux dernières paroles... la vie éternelle... est-ce que sa Mère l'avait trouvé où son Ame voyageait elle encore parmi nous emprisonnée, par les derniers évènements qu'elle voyait se dérouler, sans qu'elle puisse faire quoi que ce soit pour en changer la tournure.

Liz à son tour à voix basse pria :

Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant, créateur du Ciel et de la Terre, des Enfers et du Paradis, juge de notre âme à l'heure de la mort, et en Aristote son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos, né de Maria et de Giosep.

Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.

C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce, il est mort dans le martyr pour nous sauver.

Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine, en la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, une et indivisible, en la communion des Saints, en la rémission des péchés, en la vie Eternelle.

Amen.

Plongée tourbillonnante dans les souvenirs, pêle-mêle, ils apparaissent et disparaissent, des messes, combien y en avaient-ils eues? Tant et tant, des tristes, des joyeuses, puis il y avait eu celle-là, celle dont il avait tant rêvé, léger sourire, le destin avait encore essayé de s'opposer, cette fois-là aussi. Léger soupir, sourire, les yeux dans le vague, récitation du credo, si profondément enfoui dans son être si incrusté.

Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant, créateur du Ciel et de la Terre, des Enfers et du Paradis, juge de notre âme à l'heure de la mort, et en Aristote son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos, né de Maria et de Giosep.

Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.

C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce, il est mort dans le martyr pour nous sauver.

Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine, en la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, une et indivisible, en la communion des Saints, en la rémission des péchés, en la vie Eternelle.

Amen.

Elle se mit à murmurer le credo à l'invitation du père Forth With...

Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant, créateur du Ciel et de la Terre, des Enfers et du Paradis, juge de notre âme à l'heure de la mort, et en Aristote son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos, né de Maria et de Giosep.

Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.

C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce, il est mort dans le martyr pour nous sauver.

Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine, en la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, une et indivisible, en la communion des Saints, en la rémission des péchés, en la vie Eternelle.

Amen.

Invité

Cleopale comme les autres légionnaire recita le credo en communion avec eux:

Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant, créateur du Ciel et de la Terre, des Enfers et du Paradis, juge de notre âme à l'heure de la mort, et en Aristote son prophète, le fils de Nicomaque et de Phaetis, envoyé pour enseigner la sagesse et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos, né de Maria et de Giosep.

Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.

C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce, il est mort dans le martyr pour nous sauver.

Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine, en la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, une et indivisible, en la communion des Saints, en la rémission des péchés, en la vie Eternelle.

Amen.

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Après la récitation du credo, Forth avait ressenti là aussi sa propre émotion et elle se communiquait à lui même par empathie. Toutefois pour tenir son rôle il poursuivit la cérémonie.

Nous tous qui sommes réunis en ce lieu, espérons que cette disparition ne soit pas une fin en soi mais plutôt le début d'une belle vie au paradis solaire pour celle qui nous a quitté et que par le souvenir chaque jour, à chaque pas que nous faisons, à chaque bataille que nous engageons, qu'elles soient du quotidien ou épiques, que dans chaque moment difficile, ce souvenir nous éclaire et parvienne à nous aider à nous relever, à dominer notre peur ou à combattre nos propres démons. C'est en effet par le souvenir que nous faisons vivre éternellement celui ou celle qui est parti.

Et par votre présence même discrète vous témoigner votre attachement à elle et vous perpétuez ce souvenir.

A présent j'invite tout ceux qui le désirent à venir rendre un dernier hommage à Clothilde par tout moyen qu'il juge nécessaire. Lecture ou message.

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