Une bien étrange mission...

La Sénéchal était passée la voir à la taverne, alors qu'elle y rêvassait comme de coutume. Ses pensées vagabondaient oscillant entre le terrain de soule et les stratégies à mettre en oeuvre pour vaincre l'équipe de Murat, ses projets de voyage, et de bien sombres et bien envahissants présages.

Enfin, son amie, mais néanmoins patronne et supérieure dans la Légion, lui avait demandé de se rendre dans la forêt pour trouver quelques baies afin d'agrémenter le quotidien des futurs convives de la taverne de la Voile d'Or. Nébuleuse n'y connaissant strictement rien en baies... et elle n'avait pas compris grand chose aux explications de Lafa. D'ailleurs, tandis qu'elle s'enfonçait profondément dans la forêt, elle se demandait encore ce qu'elle cherchait exactement.

De petits buissons, hauts d'une vingtaine de centimètres, avec des petites boules violettes... au goût acidulé. Encore fallait-il les trouver, ces baies-là, et ensuite oser les mettre en bouche pour en vérifier la saveur.
Et si elle se trompait, maladroite comme elle l'était c'était largement probable ! Elle allait probablement s'intoxiquer et rendre l'âme. Rien ne la décourageait, pas même la difficulté de sa progression dans l'épaisse forêt.

Nébuleuse s'enfonçait donc dans la forêt à la recherche des fameuses myrtilles... mais déjà son regard s'échapper, poursuivant tantôt un papillon aux couleurs chatoyantes, tantôt une fleur dansant sous la caresse de la légère brise. Rêveuse et nonchalante, elle l'était depuis toujours, la réalité était parfois trop dure pour elle.

Un doux bruit vint résonner dans ses oreilles, le son mélodieux de la course d'un ruisseau, sans y prêter garde, elle orienta sa progression vers lui.
Qu'il serait agréable d'y tremper quelques secondes les pieds... elle chassa d'un revers de la main ses sombres pensées et reprit sa marche... non pas en direction des myrtilles, mais du ruisseau qui l'appelait à présent.
Il ne lui fallut que quelques minutes pour l'atteindre, et à peine quelques secondes pour se déchausser, s'asseoir sur la berge, à l'ombre d'un saule pleureur et laisser l'eau masser ses pieds...

Comme à son habitude, l'indolente vagabonde ferma les yeux et se laissa entraîner dans une longue rêverie...

Invité

En attendant la décision concernant son recrutement, Brute déambula lentement dans la caserne, puis finalement prit le chemin vers une foret. Il arpentait le sentier, flanant sous les rayons du soleil. Rien ne le pressait. il s'assit au pied d'un arbre, ses sens en alerte, puis écouta les bruits. il entendit des oiseaux, le vent dans les feuilles, se concentra encore, et perçut comme un bruit inaudible, un bruit clair et pur, celui d'une rivière...

D'un bon il se mit debout, et se dirigea selon le bruit. Il avait soif et chaud. Il marchait depuis quelque temps, et au fur et à mesure, le bruit s’intensifiait. Il était sur la bonne voie. Il finit par repérer le ruisseau. Il s'assit caché par les buissons. Il allait s'assoupir en rêvant à Nebuleuse, quand soudain un léger bruit de pas le fit sursauter et lui ôta tout envie de somnolence. Il n'eut pas longtemps à attendre, pour distinguer la silhouette qui s'approchait. Une ligne fine et svelte, surement un légionnaire, en mission. Mais qui....

Bah de toute façon, mis à part Lapharmacienne, et Nebuleuse, il ne connaissait personne ici. Il se rassit , tout en prenant soin de se dissimuler, pour ne pas être vu, et comptait attendre tranquillement que le brave légionnaire passe sans le voir.

Mais c'était sans compter, que le dit légionnaire s'assit et se baignât les pieds. En regardant d'un peu plus prêt, il reconnut le légionnaire. Une allure fine et svelte, qui lui rappelait quelqu'un de très précis. Il allait se lever pour aller la voir. Mais se retint au dernier moment.
Il ramassa sans faire le moindre bruit un morceau d'écorce d'arbre, une petite branche, et une feuille. Il planta la branche sur l'écorce, et positionna la feuille sur la branche, ce qui forma une petite voile (dommage de ne pas être en automne, la feuille aurait alors été jaune or). Il posa l'esquif doucement sur l'eau et attendit que le courant la fasse dériver vers le légionnaire tout en espérant que ce dernier la remarquerait .....

Plongée dans ses rêveries, Nébuleuse se laissait bercer par le bruit de l'eau, le gazouillis d'un moineau, ses pieds étaient toujours dans l'eau. Ses yeux sombres étaient clos, elle somnolait sans doute depuis un moment, à moins que ce ne fut que depuis quelques minutes, elle avait perdu toute notion du temps.
Un objet vint percuter son mollet, la caressa doucement en la tirant de ses rêveries, elle se redressa et ouvrit donc les yeux. Quelle ne fut pas sa surprise d'apercevoir une petite embarcation, qui dérivait sur les flots.

La Brunette fut surprise de voir pareil objet ici, et même un peu gênée, car cela signifiait que quelqu'un devait se trouver dans les parages. En y réfléchissant, elle se dit qu'elle aurait entendu du bruit, les éclats de rire des enfants qui avaient dû construire l'embarcation. Sans doute cela faisait-il pas mal de temps que le frêle voilier dériver sur le ruisseau. Alors qu'il poursuivait sa descente au fil de l'eau, la vagabonde eut une soudaine envie de le récupérer. Etrange idée, mais il faut bien reconnaître qu'elle n'avait pas grand chose d'autre à faire, au milieu de cette forêt. Elle s'avança donc vers le centre du ruisseau, d'un pas plus vif que de coutume et sans doute pas encore complètement sortie de sa torpeur, elle finit par trébucher sur un rocher et se retrouva propulser en avant, trempée de la tête aux pieds.

Elle partit d'un éclat de rire mais poursuivit sa progression pour récupérer le bateau, elle en faisait une question d'honneur maintenant.
Elle finit par le rattraper, s'en saisit et le regarda un instant, toujours le regard ailleurs, perdue bien loin dans ses pensées. Elle fit demi-tour et remonta le courant en direction du saule au pied duquel elle avait laissé ses bottes. Le courant était plus fort qu'il n'y paraissait, et la progression était lente, pas périlleuse quand même.

Etrangement, elle eut l'impression d'être observée, elle avait beau scruter les alentours, elle ne distinguait rien ni personne. Elle devait encore se faire des idées. Parvenue à son repaire, elle vérifia une dernière fois que les alentours étaient déserts, et finit pas ôter ses vêtements trempés, pour les étaler au sol et leur permettre de sécher plus rapidement. Elle-même s'allongea dans l'herbe et se laissai caresser par les chauds rayons du soleil, ses pensées auprès du beau charpentier de La Rochelle... dont elle aimait tant la présence...

Invité

Brute qui regardai la scène, se retint de rire lorsque la belle légionnaire, se fit surprendre par le courant. Si elle n'arrivait pas à se relever, il était prêt à bondir la secourir. Mais elle arriva à se remettre d'aplomb. Il la vit se saisir de la frêle embarcation, puis revenir à sa place.

Par contre, il rougit lorsqu'il la vit se dévêtir, afin de se sécher. Que faire, devait il se montrer, et lui avouer l'avoir entrevue nue? ou attendre, sans regarder? Comment réagirait elle?

Il réfléchit à toute vitesse, finalement, il aperçut une branche morte. Il la saisit et la casa, provoquant ainsi, un son mat, qui avertirai la légionnaire qu'elle n'était surement pas seule.....

Un craquement se fit entendre, arrachant Nébuleuse à ses pensées. D'un bond, elle se remit sur pieds, prenant brutalement conscience de sa nudité, de l'absurdité absolue de sa situation. Son coeur battait très fort dans sa poitrine, elle avait l'impression qu'elle allait éclater. Elle qui se croyait à l'abri, sous les branchages du saule, caressée par les seuls rayons du soleil, là voilà dans l'embarras.
Elle s'empourpra, les idées se bousculaient dans sa tête, s'entrechoquaient avec violence, elle resta ainsi, debout, sans pouvoir entreprendre le moindre geste.

Elle finit par se rendre compte qu'elle n'avait qu'une seule chose à faire, se rhabiller dans les plus brefs délais, avant que l'importun ne pointât le bout de son nez. La vagabonde enfila non sans mal ses vêtements, ils lui collaient à la peau, et s'écarta des branchages du saule pleureur. Le soleil inondait les alentours et elle dut plisser les yeux pour discerner quelques détails des environs.
Partout, le clair obscur, les jeux d'ombres entravaient sa vision, elle paniquait un peu. Qui pouvait donc s'aventurer ainsi dans la forêt, en pleine journée ? Un légionnaire, certainement... mais ils étaient plutôt sérieux et occupés, elle était la seule indolente de la caserne...

Sa vision s'améliora et elle distingua une silhouette puissante, un peu plus loin, au bord du ruisseau. Son coeur s'accéléra davantage encore, alors qu'elle fit quelques pas dans sa direction.
Etait-ce possible ? Lui ? Ici... ça voulait dire que... il s'était décidé ... Elle avait du mal à le croire et pourtant... cela la ravissait, et un sourire étira ses lèvres tandis qu'inconsciemment, elle fit quelques pas en sa direction, espérant qu'il ne l'avait point vue quelques secondes auparavant.

Elle agita ses bras pour le saluer... émue et l'interpela maladroitement.

Bien l'bonjour Brute, c'est bien vous hein ?
Que faites-vous ici ? Une p'tite promenade ? Z'allez bien ?
Vous voulez quelques myrtilles ?
J'vous dérange peut-être.. z'avez rendez-vous ?

Le souffle court, elle se rendit compte qu'elle était ridicule avec son flot de paroles, elle s'empourpra et baissa les yeux, gênée.
Qu'elle était heureuse de le voir... de partager avec lui ce moment...

Invité

Tout en s'avançant vers Nebuleuse, Brute souriait. Cela faisait bien longtemps qu'il ne s'était trouvé aussi heureux de vivre. Bien trop en fait. Il agita ses bras pour la saluer en retour, tout en s'approchant d'elle.

Oui soldat, effectivement j'avais un rendez vous urgent, par cette très belle journée. Mon incorporation au sein de la légion, comme je vous l'avais promis. Le temps de la réflexion a été très long, trop peut-être, même si au plus profond de mon être et de mon âme, la décision était déjà prise. Toutes ces journées sans vous voir, à vous attendre, ainsi que les inquiétudes, à chaque départ de vous en mission, ont eu raison de mes craintes, de mes doutes.

Mais le temps de remords, de la peur est passé. Si vous saviez comme j'avais espéré, vous voir à mon entrée, au sein de la caserne. Mais je n'ai vu que le Sénéchal et le Général Cyclope. Je viens de porter mon nom sur le registre, et j'attends leur décision. Durant l'atente, le temps me paraissait bien long dans ce minuscule bureau, alors j'ai erré dans la caserne, puis pris le sentier vers la foret. Le tout en espérant follement vous voir. Comme rien ne se passait, je me suis assi dans les buissons et je méditais jusqu'à ce que j'entende quelqu'un arrivé. Alors je me suis fait petit, et j'ai attendu de voir de qui il s'agissait.

Brute était arrivé tout contre Nebuleus, et il la prit tendrement dans ses bras, pour la réchauffer. Même si le ciel était d'un bleu parfait sans le moindre nuage, et l'eau aussi limpide que cristalline, il sentait les tremblements de sa tendre, à travers ses vêtements mouillés. Il la prit par la taille, et l’emmena doucement en plein soleil, pour qu'elle se réchauffe au contact des rayons du soleil.

Brute prit une des myrtilles de la main de sa douce, et la mangeât doucement.

Ma tendre Nebuleuse, si vous le souhaitez, je peux rester avec vous, et à deux nous trouverons surement encore des baies, pour nos amis à la caserne. Si cela vous convient, alors chercher des baies en votre douce compagnie, ferait de moi le plus heureux des hommes.

Le voir si calme, à l'aise... comme si cette rencontre au bord du ruisseau coulait de source, apaisait la sauvageonne. Mais que dire du trouble qui la submergeait... si ce n'est qu'il était doux, violent, tout en contraste... comme sa tête qui s'affolait, ses pensées qui tourbillonnaient.
Une furieuse envie de se jeter dans ses bras, de s'emparer de ses lèvres se heurtait à sa retenue habituelle, son flegme. Elle resta donc debout, face à lui, posant son regard sur lui tandis qu'il venait à sa rencontre. Le soleil jouait avec sa brune chevelure, et l'entourait d'une aura particulière, et ... son coeur s'emballa à nouveau.

Ses vêtements lui semblaient de plus en plus inconfortables, ils collaient à sa peau, et elle commençait à frissonner malgré l'éclatant soleil, elle se demandait bien pourquoi, elle frissonnait de la sorte.
Brute s'approcha et l'enlaça. Son coeur s'emballa, des frissons glissèrent le long de son dos et c'est tremblante qu'elle l'écouta lui raconter sa vie, ses angoisses, ses doutes, ses craintes... et son arrivée à ses côtés.
L'espace d'une seconde sa main effleura la sienne alors qu'il prenait quelques myrtilles qu'elle lui tendait, pour lui, tout semblait naturel, mais la vagabonde n'était point habituée à cela et elle éprouvait d'énormes difficultés à endiguer le flot d'émotions qui se déversaient sur elle.

Brute lui proposait d'aller cueillir des baies en sa compagnie, pour l'heure, la Brunette n'avait qu'une envie, qu'il reste près d'elle auprès de ce ruisseau, isolés du monde, mais elle ne savait comment le lui dire, enfin, elle ne savait pas comment s'y prendre non plus. Maladroite, elle l'était... et ça n'allait pas changer si vite. Elle glissa sa main vide à présent dans la sienne, ses doigts s'entrelacèrent aux siens et elle leva vers lui ses yeux sombres, quelques mots quasi inaudibles s'échapèrent de ses lèvres :

Nous pouvons rester ici quelques minutes, le soleil est encore haut dans le ciel.
Il sera bien temps de rentrer tout à l'heure, enfin, à moins qu'ils ne vous cherchent maintenant...
J'ai trouvé un joli coin... discret. Vous voulez que nous y...

Les mots moururent sur ses lèvres, elle était bien trop troublée pour poursuivre, elle l'entraîna donc, d'un pas mal assuré vers l'herbe verte et tendre, au pied du saule pleureur. Dans ses vêtements trempés, elle frissonnait toujours, une furieuse envie de les ôter l'assaillait. Mais il n'était pas question qu'elle le fasse, elle espérait juste que le soleil ferait rapidement son oeuvre.

Arrivés près du saule, elle l'invita d'un geste à prendre place dans l'herbe, posa le panier près d'eux et abandonnant toute sa réserve vint s'asseoir tout contre lui. A chaque mouvement, son épaule heurtait la sienne, le contact avec sa peau l'enivrait, elle ne mit que quelques secondes à reprendre sa main, à nouer ses doigts avec les siens. Les branches du saule caressaient leurs visages, elle ferma les yeux un instant, heureuse, tout simplement.

D'un coup, elle se demanda si elle ne devait pas parler, lui dire quelque chose... tout ce qu'elle put faire, se fut tourner son visage vers le sien et chercher dans son regard... s'y perdre, s'y noyer...

Invité

Brute vint s'asseoir, tout à côté de sa tendre Nebuleuse. Il profitait pleinement de ces moments, où ils étaient ensemble, rien qu'eux deux. Il lui prit sa main délicatement dans la sienne. Il était bien.

Il sentit tout à coup, le regard de Nebuleuse, sur lui, il tourna la tête vers elle, et tout en lui souriant, l'embrassa amoureusement. Il sentait ses tremblements, et aussitôt lui ôta sa chemise, en prenant soin de fermer les yeux, et l'enveloppa dans sa cape. Elle était radieuse, emitouflée dans la cape blanche. Elle pouvait se réchauffer rapidement, car le chaud soleil dardait sur eux ses rayons.

Après quelques minutes, il senait la toujours tremblante. Il la serra tout contre lui, et l'embrassa de nouveau. Un baiser, qui semblait provoquer un arret du temps. Aussi fit il en sorte que ce doux baiser ne s'arrête pas. Il profitait un maximum de ce tendre moment.

Puis , en la regardant, il prit la parole:

Ma très chère et tendre Nebuleuse,

Cela fait bien longtemps, que je me dis, qu'il te faut connaitre ma vie davantage. Aussi permet moi de te raconter qui je suis et d'où je viens, enfin ce que j'en sais.

Brute prit une grande inspiration, et tandis qu'il regardait le ciel d'un bleu azur, un éclair passa sur ses yeux.

Voila, mon père, ou du moins celui, que je pris longtemps pour tel, au crépuscule de sa vie, m'a demandé de venir, pour me révéler "certaines choses" encore inconnue de mon histoire.

Je me suis assis sur le bord de son lit et l'ai écouté, croyant qu'il allait me dire, qu'il était noble ou un valeureux soldat en éxil.

Mais non, il me dit qu'il y a une vingtaine d'années, alors qu'il faisait relache dans une île fort lointaine, avec son équipage, une famille vint le voir, afin d'obtenir de lui le droit de monter à bord et de quitter cette île, qui s'appellait Madininia, ce qui signifie parait il l'île aux fleurs. Après quelques minutes de réflexion et de concertation avec son équipage, il accepta cet homme et cette femme, mais aussi leur nouveau né.

Juste avant qu'il ne parte, le couple sollicita l'autorisation de quitter le navire, pour aller cherhcer des papiers importants, pour eux. Il laissèrent donc le bébé au capitaine. Durant leut trajet, le volcan de cette île si tranquille se réveilla et transforma en une fraction de seconde, ce qui était encore un paradis, en un enfer de feu et de ruine. Forcé de quitter le mouillage, pour éviter que le bateau ne sombre, il s'écarta de l'île et attendit que cela se calme. Puis quand tout fut fini, il revint voir s'il y trouvait quelques survivants parmis les ruines. Après maintes recherches, il fit route vers la France, avec le bébé. Arrivé dans un port, il prit la décision de vendre son bâteau à ses matelots, et se ritira à Dijon, avec ce bébé, qu'il éleva comme son fils. Quand les gens lui posait des questions sur la mère de cet enfant, il répondait, que sa femme était décédée suite à une longue maladie, et qu'il avait tout quitté pour s'établir à Dijon, où il ne connaissait personne. Il vivait comme un simple paysan durant de nombreuses années, sans jamais rien m'avouer, jusqu'à cette nuit, où il s'éteint, me laissant alors seul au monde, avec ce terrible secret...

Je ne savais plus qui j'étais en réalité. Tout ce que j'avais pris pour mien, mon monde s'écroulait d'un seul coup.

Alors comme un fou, je voulu tout quitter pour trouver qui j'étais, d'où je venais. Mais sans bien et sans argent, je ne savais pas comment faire. Pour, essayer de voyager, je me suis engagé dans l'O.S.T Dijon. Je suis devenu soldat en espérant voyager, et j'ai fini colonel de l'O.S.T et comble de tout à la caserne même de Dijon. La caserne de Longvic.

Finalement, mes rêves ne m'auront menés nul part. Puis au fil du temps, je pris du galon, et un jour, alors que la guerre était aux portes de Dijon, un amis de toujours, lui aussi colonel, a durant une bataille tué deux civils Dijonnais, qui n'avaient rien à faire là, mais qui s'y trouvait. Il fut passé en cour martiale, que je dirigeait. Je fis en sorte, que la sanction, ne fut pas les arrêts, ni un renvoie de l'armée. Mais ce fut sans compter l'intervention de notre duchesse, qui se mit en tête de le faire fouetter en lace publique. Ce fut trop.

Aussi le jour de la sanction, je sorti des rang et demanda la grâce de cette sanction auprès de la duchesse, qui rejetta ma demande. Alors dégouté, je quittai la place publique, avec plus de la moitié des soldats indignés. Cette action me value de la part de la duchesse, d'être arréter pour haute trahison, et contraint de quitter l'O.S.T..

Alors j'ai quitté Dijon, et suis venu ici rejoindre ma fiancé de l'époque, qui parti quelque temps après sans aucune explication.....

Le cadre était idyllique, le ruisseau filait entre les cailloux et il s'en échappait un doux clapotis qui la berçait. Brute était là, près d'elle et la vaste forêt qui les entourait était comme un écrin dans lequel trônait leur solitude partagée. Elle n'avait pas cru que tout cela serait possible, qu'Il viendrait, qu'Il aurait apprécié sa compagnie. La Brunette était à la fois détendue et tellement troublée. Son coeur battait la chamade et quand leurs lèvres s'effleurèrent puis s'unirent dans un long baiser, elle se sentit transportée.

Son trouble et ses tremblements ne firent que croître quand il lui ôta sa chemise, pourtant elle lui souriait et ne résista point. Il l'embrassa à nouveau, longuement et pour elle aussi, le temps s'arrêta... elle vivait et savourait son rêve.
Emmitouflée dans la cape, les bras puissants de son beau charpentier autour d'elle, elle le regardait, la bouche sèche, incapable d'émettre le moindre mot ce qui était plutôt exceptionnel pour cette incorrigible bavarde. Elle fut soulagée quand il prit la parole répondant de la sorte à ses interrogations muettes.

Sa vie était aussi compliquée et douloureuse que la sienne, ce qu'elle avait pressenti lors de leurs rencontres et discussions à la Voile d'Or. Il était à l'aise, cela lui procurait une sérénité qu'elle n'avait point connu depuis des mois. Puis il s'arrêta, le silence s'abattit soudain sur la forêt dont les mille bruits devenaient plus présents, gazouillements des oiseaux, caresses du vent dans le feuillage et ce ruisseau... tellement tentant... comme un appel à la baignade.

La Vagabonde leva les yeux vers Brute à nouveau, lentement, et malgré la gêne que cela lui causait, son coeur qui battait à tout rompre, elle prit la parole d'une voix à peine audible.

Un p'tit bain, ça vous dit... il faut chaud maintenant...
Enfin, j'ai chaud pas vous ?

Prise d'une soudaine audace, elle laissa tomber la cape au sol, ôta le reste de ses vêtements et se précipita dans l'eau, histoire de se soustraire rapidement à son regard, espérant qu'il ne serait pas choqué de cette attitude et surtout qu'il viendrait la rejoindre.
L'eau était fraîche, mais c'était tellement agréable.

Allez ! Venez ! Elle est délicieuse !

Invité

Brute se leva, défit ses vêtements, et se dirigea vers la rivière. L'eau fraiche, lui fit un bien fou. Il plongea, et nagea vers Nebuleuse.

Lorsqu'il fut à côté d'elle, il la porta dans ses bras, et se mit à touner avec elle. Il tournait si vite, qu'il en perdit l'équilibre, et sentit l'eau le recouvrir. Il se remit debout, en tenant toujours Nebuleuse, qu'il n'avait pas laché. Pas question de la perdre. Il se remettait à vivre en sa compagnie. Il l'embrassa. L'eau leur arrivait au niveau des épaules. Il était aux anges, et espérait que Nebuleuse l'était aussi.

Il la déposa, sur un rocher plat de telle sorte, qu'elle put s'asseoir. il s'assit tout contre elle, la prit dansses bras et l'embrassa de nouveau.

Ha ma belle tavernière, comme c'est bon d'être avec toi. Je suis le plus heureux de tous les hommes. Bénis soit ce jour où je suis entré à La Voile d'Or, et t'y ait vu. Que cet amour dure tout le temps, et qu'il soit toujours et même de plus en plus intense.

Ses bras puissants qui l'enlaçaient, la sensation était plaisante, la Brunette perdait lentement la raison. Brute la fit tourner, virevolter et tout bascula, elle se retrouva sous l'eau, ses bras toujours serrés autour du cou de son beau charpentier.

Que dire de ce nouveau baiser... rien simplement le vivre, le savourer comme un don, une chance qu'on lui offrait, qu'Il lui offrait.
Après des mois de solitude, de doutes, elle reprenait goût à la vie, aux joies simples d'une baignade, au plaisir du contact de sa peau, à la simple idée de vivre et d'être elle-même.

Le soleil illuminait la forêt, s'attardait dans les cheveux de nuit de son compagnon, elle l'observait à s'en faire mal aux yeux... mais les paroles avaient toujours autant de mal à franchir ses lèvres... ce n'était pas si grave puisqu'après l'avoir déposée sur un rocher plat, il s'en empara toujours avec la même fougue, fougue qu'elle lui rendait d'ailleurs, alanguie.

Timide, la Brunette se laissait guider par ses envies, de doux mots résonnèrent à ses oreilles...

Je bénis moi aussi, ce jour où tu as franchi la porte de la Voile d'Or... j'étais désemparée, prête à renoncer à vivre. S'il n'y avait pas eu la patronne, j'crois que j'aurai renoncé... et tu es arrivé.

Tandis qu'elle parlait, sa main se glissa dans la puissante et large main de son charpentier, elle entrelaça ses doigts aux siens, et bascula en arrière l'entraînant lentement dans sa chute.
Allongés sur ce rocher, ils s'offraient à la caresse des rayons du soleil, complètement perdus dans leur toute nouvelle relation. Que c'était doux, captivant.

Elle prit appui sur son coude, et pencha son visage au dessus du sien. Ses traits étaient détendus, il semblait apaisé, presque enfantin. Elle se hasarda à laisser ses doigts errer sur son visage, en dessinant chaque courbe, comme une aveugle qui s'imprègne, qui découvre.

Enfin, quelques mots, sortirent de sa bouche, idiots bien entendu... il ne fallait pas trop lui en demander en ces circonstances.

Tu ne regrettes pas ton engagement ? J'suis tellement contente de t'avoir près de moi... Tu sais, ma vie aussi a été bien compliquée, depuis toujours et pas vraiment drôle...

Elle reposa lentement sa tête au creux de son épaule, savourant le contact de sa peau contre la sienne, elle ferma les yeux pour captiver chacune de ses sensations, pour pouvoir les revoir encore et encore...

Invité

Brute la regarda longuement, en souriant. Il s'areta, la regarda fixement et comme par magie, disparut sous l'eau claire et limpide. Il ressurgit juste derriere sa douce, en l'enlaçant, il vint placer son menton contre le creux de son épaule, et doucement, à l'oreille lui sussura

Regretter de m'être engagé à la légion....

Non, absolument pas.

Puis, il redisparut, pour mieux réapparaitre devant elle. La soulevant du rocher, sur lequel, elle était assise.

Tout comme je ne regrette aucunement mon engagement envers toi. Cela, j'avoue, me fait du bien, de vivre de nouveau. Et cela, je te le dois. Il est donc absolument impensable, que je regrette ma décision, et mes choix.

Sur ces tendres mot, il l'enlaça et l'embrassa.

Le temps était suspendu à ses lèvres qui embrassaient les siennes, à ses mains qui l'enlaçaient... Elle était tout simplement heureuse, détendue, transportée bien loin de son morne quotidien.
Ses yeux sombres se posaient sur lui et s'éclairaient d'une étincelle, puis se paraient de douceur.

Blottie contre lui, elle se laissait aller.

J'suis si heureuse... ça faisait tellement longtemps... Si tu savais ce que tu m'as apporté.

Caressée par le courant du ruisseau, une main glissée entre ses mèches, la Vagabonde se laissait aller, s'abandonner...
Des mots résonnaient dans sa tête, engagement.. vivre à nouveau... comme l'écho de ses propres pensées.

Invité

Brute se leva et prit la belle neb, par la main. Puis doucement, tout en la tenant par la taille, il l'invita à se promener dans cette foret. Ici, tout était tranquille. La frondaison des arbres, formait comme un dôme protecteur. Rien e pouvait les déranger ni les inquiéter.
Ma belle Nebuleuse,

Moi aussi, je suis le plus heureux des hommes, si tu le savais. Tu m'apportes quiétude et tranquilité. J'adore ces moments, que nous passons ensemble, ici tranquillement.
Cet endroit me plait énorménent, il est comme toi. Il respire douceur et quiétude.

Je ne sais ce que j'ai pu t'apporté, par contre, je sais ce que toi tu me donnes.

DOUCEUT, TRANQUILITE et BIEN ETRE...

Pour ma part, tu ressemble à ce soleil qui illumine ce bois. Je me sens bien, en pleine quiétude.

Brute approcha lentement ses lèvres de celles de Nebuleuse, et l'embrassa lentement, lougoureusement, jusqu'à ce que l'air lui manque.

Neb, j'en suis sûr maintenant. Je sais que je t'aime, et que je ne pourrai pas vivre sans toi.

Tandis que la pression de la main forte et puissante du beau charpentier s'exerçait sur sa taille et qu'il la guidait à travers la forêt, la Brunette savourait l'instant présent. Ne point parler, simplement l'écouter, se perdre dans ses mots si doux, dans ses mots si chauds.

Le soleil jouait à travers le feuillage encore vert de la forêt, déposant deci, delà des taches d'or. Parfois aveuglée par un rayon de soleil plus taquin ou plus pénétrant, elle était surtout éblouie par la force tranquille, par cette sérénité qu'elle sentait chez son comapagnon.
Des mots... encore des mots doux comme des caresses, forts comme la tempête qu'ils déclenchaient en elle, puissants comme les rouleaux mourant sur la plage de La Rochelle, des mots à travers lesquels elle acceptait à nouveau de vivre, mots qu'elle s'autorisait enfin à écouter sans la moindre culpabilité.

Seuls, dans cet écrin de verdure, ils partageaient cet accord qu'elle sentait croître en eux. Rien d'autre n'importait, que la sensation de ses lèvres sur les siennes, de ses mains sur son corps.
Le coeur battant à tout rompre, elle répondait à son baiser.

Quelques mots franchirent ses lèvres, sitôt qu'elles se séparèrent un instant des siennes.

Merci, je suis si bien...

Un oiseau gazouilla, seul témoin de leur étreinte...

Invité

Ma belle Nebuleuse,

Me voila de retour après cette semaine de séparation. Et quelle semaine. Tu me manquais tous les jours, et je n'ai pas céssé de penser à toi. Et c'est cette pensée, qui m'a maintenue en vie, quoique affaibli.

Mais me revoila de nouveau auprès de toi, et ta présence, sera pour moi, comme un rayon de soleil.

L'abri douillet de la forêt, refuge où elle était souvent venue cacher ses inquiétudes, sa peine, elle y sentait sa présence dans le bruissement d'une feuille balancée par le vent.

Et puis... il était revenu, là, près d'elle, tout simplement, comme si pour lui, l'endroit signifiait autant que pour elle.

Invité

Brute une fois de plus se dirigea vers la clairière, le cour d'eau. Comme à chaque fois, il espérait y trouver sa douce en train de se baigner les pieds, comme à leur première foi. Il s'arreta, huma l'odeur de la mousse, de la verdure. Neb n'était point là, aussi s'assit il contre leur arbre et se mit à révasser, des rencontres, de leur rencontres passées. A ces heures passée ensemble ici, rien qu'à deux, et a leur bonheur.

Cette clairière lui parlait tellement, et ce qu'ellelui disait était espoir et bonheur. C'était leur clairière. Tandis que le soleil montait à l'horizon, Brute ota son épée, et la posa à coté de lui, sous sa cape. Il se jeta dans la rivière et nagea jusqu'au rocher. Il s'assit dessus, et attendit au soleil. Il espérait apercevoir une silhouette fine et fragile, mais qui en fait était plus dur, que l'on pouvait y croire.

NEB, ou es tu?

Viendras tu par cette belle journée. J'aurai tant de chose à te dire, tant de chose, qui se bouscule dans ma tête, mais que j'ai du mal à formuler. Pourtant tant de choses évidentes.

Neb, je t'aime, et toutes ces heures sans toi, sont dures et cruelles. Combiende foi j'aurai voulu te le dire, mais sans jamais trouver les mots justes. Les bons mots. Même là seule, j'ai l'impréssion que ce que je dis est fort loin de ce que je ressens pour toi.

Brute retourna s'allonger sous l'arbre, et se laissa doucement bercer par ses rèves....

La vagabonde était fatiguée, nerveuse depuis quelques jours. La mission de sauvetage avait été rude nerveusement et physiquement. Le retour en solitaire à La Rochelle aussi. Le plus surprenant avait été d'apprendre que les personnes qu'ils avaient escortées étaient des brigands... et qu'ils devaient être coincés en raison des biens dérobés à de pauvres voyageurs.
Comme à chaque fois qu'elle se sentait ainsi, la Brunette retournait à la clairière, prendre un bain, la détendait toujours, l'apaisait. D'un pas vif, elle traversa la forêt pour se retouver près du saule qu'elle aimait tant. Le soleil était haut dans le ciel, quelques oiseaux chantaient... le décor était idyllique.

L'eau coulait à ses pieds, la chaleur emplissait le sous bois, la brunette n'hésita qu'une seconde avant de se dévêtir et surtout de poser ses armes. C'est qu'elles pesaient une tonne !
D'un pas plus lent, elle s'approcha de la rive, se glisse lentement dans l'eau. La fraîcheur lui procure une sensation douce et agréable, déjà, un sourire se dessine sur ses lèvres, elle nage, elle se détend.

Ses brasses la conduisent vers le rocher, elle l'aperçoit, étendu sous le soleil.
Que faire ? Le laisser rêver ? Sans doute est-ce le mieux, son retour de mission a dû être douloureux. Pourtant, elle veut le rejoindre, elle se hisse donc sur le rocher et s'allonge à côté de lui, sans qu'un seul mot ne franchisse ses lèvres. Sa présence suffit.

Invité

Brute sentit une présence s'allonger à ses côté. L'eau coulait sur ses bras, il huma l'air et reconnut ce doux parfum. Il écarta ses bras, pour que sa tendre Neb, vienne se blotir tout contre lui.

Sans ouvrir les yeux, il se roula sur le côté, et embrassa sa tendre. La savoir à ses côté en pleine forme, lui donnait envie de sourir.

Il était bien.

Neb, Neb,

Depuis le temps, que j'y pense, et cela fait pas mal de temps, je voudrai, te dire combien je t'aime, et que je suis heureux de te savoir à mes côtés.

Aimer; il y a fort longtemps, que je n'ai pas employer ce mot, et pourtant, chaque jour, qui passe, me certifie, que c'est de l'amour que j'éprouve envers toi.

Mais toi, ôh ma tendre et douce Nebueuse, ressens tu la même chose, es tu heureuse à mes côtés...

Des bras, ses bras qui l'accueillent, s'y blottir et oublier le temps qui passe pour juste savourer l'instant qui suspend sa marche infernale. La Brunette appuya la tête contre son épaule, apaisée.

Puis des mots, des mots doux, caressants comme une brise printanière, apaisant comme le meilleur des baumes... Brute se livrait à elle... partageait ses sentiments, les lui offrait, tel le plus somptueux des joyaux.
Le soleil était à son zénith maintenant, pourtant elle frissonnait...

Oui Brute, je t'aime...
Rien n'a jamais été simple pour moi... mais près de toi, je me sens bien.

Les mots ne venaient guère. Elle se contenta de glisser la main dans la sienne et de la presser fortement.

Invité

Brute lui prit sa main dans la sienne, et la posa sur son coeur. Il sentit les battements s'accélérer comme s'il venit de courir une longue distance.

Il se sentait bien, même s'il était presque certain de la réponse, il avait toujours éviter de lui avouer ses sentiments auparavant.

Invité

Cela faisait maintenant 6 jours, que Brute passait dans leur clairière, mais ne voyait pas sa tendre et douce Nebuleuse. Chaque jour son coeur se resserait un peu plus. Où était elle? Que faisait elle? Allait elle bien ou pas?
Les questions sans réponses sont plus dures à supporter.

Il s'assit contre leur arbre, rejeta sa tête en arrière, ferma ses yeux, puis se mit à penser. Plus il se remémorait leurs moment de bonheur, plus l'image était nette.

Neb, ma douce et tendre Nebuleuse.
Où es tu? Que fais tu?
Pourquoi peu de nouvelles, aurais tu des soucis?
Est ce cette mission qui te préoccupe.

Je me souviens de ces journées passées ici tous les deux. Cette foret, cette clairière, ce ruisseau, qui nous ont cachés. Qui a si bien cacher nos jeux dans l'eau.

Et là plus rien. Neb, je t'aime, je t'attends....

Epuisée tant physiquement que nerveusement, la Brunette avait des difficultés à se départir d'une sorte de langueur qui l'empêchait d'entreprendre.
La mission était longue et cet éloignement lui pesait.
Dès qu'elle eut quelques instants durant lesquels, elle se sentait plus disponible, elle se précipita dans la forêt, jusqu'à la clairière pour y trouver le calme et la douceur qui lui manquaient tant.

De loin, elle l'aperçut, seul, adossé à leur arbre, perdu lui semblait-il dans ses pensées... elle comprenait que pour lui aussi la tension était telle, qu'il avait besoin de solitude, néanmoins elle s'appocha de lui, sans bruit, se glissa contre lui et passa un bras autour de ses épaules.

Bonsoir beau légionnaire, comment vas-tu ?

Ses lèvres rejoignent les siennes sans lui laisser le temps de répondre, tandis que ses mains, ses doigts s'activent sur les lacets de sa chemise. La chaleur estivale était si étouffante que l'idée d'un bain dans le ruisseau était la seule qu'elle eut pour l'heure.
Glissant ses lèvres contre son oreille, elle lui murmura :

Allez, viens te baigner, ça nous fera du bien.

Invité

Avant que sa brunette, n'eut fini son baiser et sa phrase, Brute fut debout. Il l'embrassa, et lui prit la main, pour aller vers la rivière. Il la prit délicatement dans ses bras, et l'emmena, dans l'eau.

Il la déposat doucement, l'embrassa et défit la chemise de Neb. puis tout en l'embrassant il se laissa couler dans l'eau et invitat le belle a venir nager avec lui.