Une bien étrange mission...

Soulevée par ses bras puissants, puis transportée telle un fétu de paille vers le ruisseau, la Brunette se laissait aller, ses bras noués autour de cou de Brute, sa tête posée contre la sienne. Elle se sentait bien, tout simplement, un sourire étirait ses lèvres, tandis qu'elle fermait les yeux pour savourer l'instant présent, comme un don en cette période trouble.

La voilà dans l'eau, son corps contre le sien, apaisée, il l'invita d'un geste à se joindre à lui, à nager, à profiter de la caresse de l'onde fraîche...
Le temps s'arrêta comme si souvent dans cette clairière, seuls les chants des oiseaux, et l'eau qui glissait entre les berges troublaient le silence de la forêt, pour son plus grand bonheur.

Elle le rejoignit en quelques brasses et à nouveau, pressa son corps contre le sien, ses doigts jouaient avec une mèche de cheveux.

J'avais presque oublié combien nous étions bien, ici...

Invité

Pas moi ma douce beauté. Je viens ici aussi souvent que possible histoire de te voir, te retrouvée, nous retrouvés. C'est ici et dans ta taverne, que je me sens le plus heureux de tous. Je m'inquiète de ne pas te voir. Je voudrai que cette mission se termine, que nous rentrions chez nous a La Rochelle et aussi chez nous dans notre maison.

Je comprendrai, que tu ne le souhaites pas ou pas encore, mais c'est là ce que je souhaite le plus. Que nous vivions ensemble, tranquille, que ce soit dans la ville ou à la caserne. Chaque minute, loin de toi est un crève coeur. Une horrible douleur, qui m'assaille, me serre le coeur.

Chaque fois, que je te voie, je revis, je souris, ris aime la vie, aime la vie à tes côtés, tout simplement t'aime toi, oh ma tendre Nebuleuse.

Ses paroles la submergèrent au moins autant que le courant rapide du ruisseau, elle était heureuse, l'entendre se livrer à elle, la sauvageonne... il parlait de tant de choses qu'elle en avait le souffle coupé.
Elle vient tout simplement se blottir à l'abri du creux douillet de ses bras, cherchant ses lèvres pour l'embrasser et ainsi lui répondre, sans avoir à prononcer des mots qui ne franchissaient pas le rempart de ses lèvres.

Invité

Brute l'embrassa, la serra dans ses bras, en espérant que ce baiser, lui signifie un oui. Mais comment en être sûr, certain.

Brute l'emena nager, dans cette eau limpide. Puis une idée germa dans son cerveau. Discretement, il inspira une grande bouffée d'air, puis se laissa couler dans l'eau, comme sans vie, l'eau le recouvri, et le corps commença à couler, doucement, là au pied de sa tendre. Il espéra secretement qu'elle ne le laisserait pas....

Qui lui arrivait-il ? Il s'enfonçait progressivement dans l'eau... un malaise dû à la rencontre avec les brigands, les conséquences d'une mauvaise alimentation... ou le soleil qui avait tapé trop fort sur sa tête... l'inquiètude gagna la Brunette. Elle n'hésita pas une seconde et plongea vers l'endroit où elle l'avait vu couler.

Deux brasses puissantes et elle se retrouva près de lui, l'attrapa et le ramena à la surface, avant de le remorquer jusqu'à la berge, aussi vite qu'elle le put.

Brute ? Tu vas bien ? Réponds-moi !

Invité

Pas de réponse. Il jouait bien le jeu le bougre

Il ne répondait pas... rien qu'un corps inerte, pourtant, il n'était pas resté si longtemps que cela sous l'eau... Un malaise, à présent, elle en était certaine, il allait falloir le tracter sur la rive et vu son gabarit, cela n'allait pas être une mince affaire.
Elle l'amena le plus près possible du rivage et posa sa tête sur la terre, à un endroit un peu plus plat.
Elle sortit de l'eau, veillant à ce qu'il ne soit pas à nouveau recouvert par l'eau et elle le saisit aux aisselles et commença à tirer.

Impressionnant ce que c'était difficile, ses pieds glissaient et elle perdait l'équilibre, tombant sur ses fesses. Pourtant, inlassablement, elle se relevait et poursuivait ses efforts.
Enfin, il fut hors de l'eau, elle se pencha sur son visage, porta le dos de sa main vers ses lèvres pour sentir, elle l'espérait un souffle s'en échapper.

Folle d'inquiétude, son coeur battait à tout rompre.

Brute ? Tu m'entends ?

Invité

Il ouvrit à demi un oeil, vu qu'elle se penchait sur lui, nue sans sa chemise, la bouche près de la sienne. La tentation fut trop forte et trop belle. Il l'attrapa et l'embrassadoucement, longuement, en appreciant ce moment. Cette fois, il était sûr de la réponse. Il eut honte, de son stratagème. La serra contre son torse, pour la chérir et lui montrer son amour.

Veux tu que nous nous promenions ensemble main dans la main?

Un miracle avait eu lieu... il avait retrouvé ses esprits et lui fit perdre les siens.. en l'attirant à lui, l'embrassant...
La caresse de leurs corps l'un contre l'autre et la vagabonde sentit son coeur battre la chamade. Et toujours cette sensation que sa tête se vidait de toute pensée.

Une idée saugrenue lui traversa la tête... et les mots fusèrent :

Et si on restait là ?

Invité

un eclat de leur dans les yeux passat dans les yeux de brute. oui volontier, restons donc là tous les deux protégés pas la clairiere et notre arbre ma douce

Elle finit de se dévêtir, l'aida à se dévêtir, pas certaine qu'il fut totalement remis de sa noyade, puis mit leurs habits à sécher sur un rocher un peu plus loin. Le soleil jouait dans le feuillage, elle s'allongea tout contre lui, offerte à leur bonheur.

Invité

Brute, se tourna contre elle. Il l'embrassa, et la blotie contre son bras, en posant sa tête contre son torse. Il se laissa doucement aller, et l'embrassa de nouveau. Il la prit délicatement pas la taille, et l'asseya sur lui. Il se redressa tout en la gardant sur lui. Leur deux visage à la même hauteur étaient resplendissant. Leur bonheur fasait plaisir à voir. Le torse de Neb vint contre celui de Brute, et les sensations provoquées lui firent boillir le sang. Il l'enlaça de nouveau, et plaqua ses lèvres contre les sienne.

Son corps frémissait, mille sensations l'assaillaient à présent, leurs odeurs se mêlaient, leurs peaux se découvraient peu à peu, le feu bouillait en elle à présent.
Bul n'était plus que désir...
Cherchant à nouveau ses lèvres, elle se sentait libérée de tant de pressions, ses mains glissèrent dans son dos, lentement, dessinant le contour de ses muscles, le désir croissait.

La Brunette était femme en cet instant...

Invité

Brute se redressa et enlaça Neb, ses bras l'enlacèrent, et en partant du haut des épaules, vers le bas de son dos. Ses mains caressaient à présent le dos de sa tendre et douce Neb. Ils étaient assis tous les deux face à face, en tailleur. Leurs visages se faisaient face et les lèvres se rencontrèrent, dans un baiser passionné. Leurs mains, leurs doigts se mêlèrent ensemble et ne se quittaient plus. A cet instant, Brute et Neb, scellaient leur destin, en commun. Les mêmes aspirations, , les mêmes déceptions effacées à jamais par leur amour.

Bien, que les temps étaient sombres, que la guerre grondait, que les épées étaient affûtées et tirées, leur amour lui apportait une sensation de calme, de plénitude. On pouvait presque penser en les voyant, que la paix régnait sur leur conté.

Puis doucement, tirant sa tendre contre lui, Brute s'allongeait dans l'herbe caché par leur chêne, qui leur procurait à la fois la sécurité et l’invisibilité.

Doucement, il lui susurrât:

Neb, je t'aime, ici, maintenant et pour toujours. Quoiqu'il advienne de nous dans cette guerre et dans cette vie, sache que tu m'a apportée l'espoir, l'amour, qui me faisait défaut depuis bien longtemps. Que nous en sortions vainqueurs, vaincus, vivants ou morts, je ferait tout pour te retrouver, et te ramenner ici dans cette clairière, ici sous ce chêne. si c'était le contraire, alors fais pour moi la même chose, et met mon corps, ici, où nous nous sommes trouver la première fois. Où nous nous sommes baignés, embrassé, découvert. Où mon amour pour toi, est né et a grandit.

Puis tirant la cape sur leurs corps nus, Brute s’allongeât et prit sa tendre promise, tout en l'embrassant langoureusement.

Les routes... la fatigue... le sang... la sueur... les relents terrifiants de la peur... les odeurs de l'infirmerie... son épuisement était tel, qu'elle semblait ne plus être que douleur.
Ses muscles tendus par les efforts, la pression de son incompétence comme infirmière tout cela finit par la vaincre. Des larmes trop longtemps contenus roulèrent sur ses joues alors qu'elle errait dans la forêt... belle et chaleureuse forêt... chargée de souvenirs, synonyme de bien-être.

Elle pressa le pas, l'arbre, l'herbe verte.. elle voulait s'y allonger, retrouver Brute, la chaleur de ses bras, le réconfort de sa force, la douceur de ses baisers... Rien d'autre n'avait de sens en ce moment...

Invité

Brute, tout comme à son habitude, était assis le dos contre l'arbre. Les yeux clos, par cette belle après midi. Il attendait, une venue. Pas n'importe laquelle, bien sûr. Mais sa venue, celle de Nébuleuse. Depuis le début de ce conflit, et leur départ vers les contés voisins, bien trop rares étaient les moments, où ils pouvaient se voir, se parler, s'enlacer.

Sa blessure, quoique moins douloureuse, qu'au début, lui lançait de temps en temps dans la poitrine. Là alors, que toutétait calme, brute se sentai détendu. presque apaisé même.

Le soleit, qui luisait dans le ciel, dardait ses rayons sur son visage. La brise, qui souflait dans les arbres lui apportait comme une sensation de fraicheur. Brute défit ses vêtements, et plongeat dans la rivière. Et se dirigea vers le rocher. Là, il s'assit, et puis s'allongea sur le dos. Il regardait le ciel, le soleil, les oiseaux.

Il regardait la paix.