La chapelle

Pardonnes moi Monseigneur, effectivement , je suis un peu étourdie ...elle rougit , sourit a peine et donna ce que Monseigneur lui avait demander.

Wantaka sourit a Monseigneur , cette fois , elle avait bien suivit et lui apporta le quatrieme élément.

Harlan entra dans la Chapelle pour la première fois. Il n'était pas très croyant, mais au cas où...
Sous prétexte de voir l'architecture du bâtiment... et sans vouloir être le dit, il alla remercier Saint Antoine.

Merci de veiller à la puissance de la Légion et de ses légionnaires, dit-il pour ses compagnons. Notamment en permettant aux ravitaillement de réussir, chuchota-t-il pour lui plus particulièrement.

Puis il sortit en saluant Wantaka, qui n'avait certainement pas entendu la deuxième partie de ses propos.
Il était satisfait de sa démarche. Il retourna au dortoir.

La jeune chapelaine sourit a Monseigneur, je veux bien

Approchez vous mes braves légionnaires, nous allons partager ensemble ce moment.

Mgr Aurélien regarda la communion se dérouler sereinement, puis il alla à l'ambon.

Mes enfants, vous voila maintenant en pôssession d'une fort belle chapelle. Faites là vivre, venez y prier, vous avez une excellentze chapelaine pour celà.

Avant de nous quitter, prions encore une dernière fois le Très Haut, par l'intercession de saint Antoine.

Saint Antoine, toi qui intercède pour nous, fait que nous marchions sur le chemin que nous ont tracés les prophètes Aristote et Christos. Que les soldats qui fréquentent cette chapelle, mettent toujours leur épée au service de l'Eglise Aristotélicienne, pour la défense des valeurs que nous prônons, et pour la défense de la veuve et de l'orphelin.

Amen.

La Diaconesse entra dans la chapelle, par une belle matinée déjà bien ensoleillée. Elle avait préparé tous les éléments cérémonials à l’autel. Le calice était plein de vinasse sacrée, la chapelaine alla faire sonner les cloches à toute volée, pour inviter les fidèles et les légionnaires à l'occassion de la nouvelle année.



Je vous remercie tout particulièrement pour vous être déplacé en cette belle matinée du début de l’an 1458, pour assister à la messe. Si croire en Dieu peut comporter certaines obscurités, nier Dieu comporte une absurdité, sachez-le.

Tout d’abord honorons le Très-Haut, et demandons lui pardon pour nos actes par cette prière.



elle entreprit ensuite de lire un passage des Saintes Écritures :
. Nous sommes certes enchaînées à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfantss que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer tes semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes.elle referma finalement le Saint Livre, et leva le regard sur la populace.

Elle laisse un temps de réflexion aux fidèles puis reprit :

Rien de plus simple me direz vous, que nous sommes supérieurs car capables de sentiments envers nos semblables. Et je vous répondrais, en effet, mais encore faut-il en faire le bon usage !
Dieu nous a fait ses enfants afin que nous L’aimions comme Il nous aime et que nous partagions cet amour avec l’autre. Combien sont aussi vertueux, qu’ils n’ont rien à se reprocher, combien n’ont jamais pensé à leur bien être avant de tendre la main à autrui, combien n’ont jamais cherché quel sera leur intérêt à aider l’autre…Trop peu sans aucun doute !
Comment ? Tendez vers vos sœurs, vers vos frères comme vous tendez vers notre seigneur, parlez vous, répondez aux appels ! Cessez de vous regarder le nombril, ne laissez pas le Sans Nom vous diriger sur le chemin de l’avarice, de l’envie, de l’orgueil…..Car l’Homme est orgueilleux.
Vivez dans l’amitié et l’amour, préceptes aristotéliciens, qui vous mèneront sur le chemin de la vertu et rappelez-vous que Dieu n’oublie pas ceux qui L’aiment.

La Diaconesse s’arrêta et contempla la petite foule réunie en ce jour.




La chapelaine récita à haute voix, afin que tout le monde puisse répéter après elle :

Je vous prie, récitons le Credo pour entamer cette cérémonie :




La chapelaine s’arrêta et contempla la petite foule réunie en ce jour.

- « Préparons-nous maintenant à la célébration du repas, symbole de l’Amitié Aristotélicienne qui nous lie.


Partageons ensemble le pain et le vin, symbole de l’amitié Aristotélicienne et du peuple des hommes réunis tous égaux devant Dieu et en toute humilité. Prions ensemble au moment de ce partage, prions le Seigneur pour ses biens faits, pour son amour et sa grande générosité. Approchez mes enfants, venez partager notre amitié, comme Christos nous l’a demandé ! »

Approchez mes enfants, venez partager notre amitié, comme Christos nous l’a demandé ! »

Harlan, assis dans les premiers rangs, se leva pour participer à la cérémonie comme le demandait Wantaka.
Ses paroles pleines de sincérité mais aussi de fermeté l'avait touché. Il ferait tout pour mettre en pratique ce qu'il apprenait dans cette chapelle.